Dans le cadre de la journée de l’alimentation saine organisée par la Ville de Liège et du Festival Pint of Science, nous vous proposons cette réflexion sur nos modes d’alimentation avec un double regard : celui de Catherine Henrist, chimiste qui, au départ d’une approche « 0 déchet » a développé une expertise fine en matière d’alimentation plus responsable. Le Dr. Christian BARREA nous sensibilisera quant à lui aux bons comportements à adopter pour réduire les risques de toxicité des perturbateurs endocriniens.
L’aventure « 0 déchet »
Catherine Henrist
Chimiste
Université de Liège
Catherine Henrist partagera avec nous l’aventure « 0 déchet » dans laquelle elle s’est engagée avec sa famille : « Du plastique dans nos caddies, dans nos frigos, dans nos assiettes...
Mes saucisses en barquette, mon pain en sachet transparent, mon concombre en combinaison de plongée, mes petits pavés de saumon surgelés, emballés individuellement sous blister, assemblés dans une boite en carton, elle-même plastifiée... CA-SUF-FIT! Il est possible de ne plus subir cette marée de plastique… mais cela passe par une sacrée remise en question avec, à la clef, de belles découvertes! Plus de goût, plus de lien, plus de qualité, plus de sens… »
Les perturbateurs endocriniens: des poisons consommés au quotidien?
Christophe Barrea
Service Universitaire de Neuropédiatrie
CHR/CHU de Liège
Les perturbateurs endocriniens se trouvent dans nos cosmétiques, nos produits d'entretien, notre environnement mais aussi dans notre alimentation. Certaines pathologies telles que les anomalies de la puberté, une diminution de la fertilité mais aussi une diminution du quotient intellectuel sont en augmentation constante. Nous verrons ensemble que les données scientifiques soutiennent une implication des perturbateurs endocriniens dans ces effets sur notre santé. Le fœtus et l'enfant sont particulièrement sensibles à ces effets, dont certains seront constatés tout au cours de la vie. Que pouvons-nous faire ? Pouvons-nous nous protéger ?